Les étudiants en médecine sont amenés à travailler à mi-temps dans les services hospitaliers au cours des 4^e, 5^e et 6^e années. Ils ont ainsi une activité partagée entre la faculté et l’hôpital. L’objectif de cette étude était de mettre en lumière le ressenti des externes par rapports à leurs travail et leurs études.

Il s’agit d’une étude qualitative par interviews semi-dirigées, en tête-à-tête. Les externes étaient invités à parler de ce qui les motivaient dans leur activité et de ce qui leurs apparaissaient comme des facteurs diminuant leur qualité de vie au travail.

Douze externes ont participés à l’étude courant 2015. La variation maximale et la saturation des données ont été atteintes. Plusieurs facteurs liés à l’activité hospitalières ressortaient des entretiens : contact avec la souffrance d’autrui ; insertion dans l’équipe de soin ; le problème de coordination des horaires entre les obligations hospitalières et facultaires. Le sentiment d’être dévalorisé et le manque de reconnaissance étaient parfois prégnants. Les externes considéraient les études comme exigeantes. Plusieurs ont exprimé un sentiment de solitude et de manque d’accompagnement.

Les externes en médecine représentent une population en perpétuel renouvellement ; leur suivi médical en est parfois difficile. Cette étude a l’avantage de mettre en lumière le ressenti des ces étudiants et salariés.